La cérémonie de remise des prix du FIFO 2011
La cérémonie de remise des prix du Festival s’est tenue dans une ambiance chaleureuse, en présence du Jury et des personnalités du pays. Les membres du jury ont salués la qualité et l’engagement des documentaires proposés, qui ont permis aux festivaliers d’apprécier en condensé la variété et la richesse des cultures de l’Océanie. De l’avis général, ce festival était placé sous le signe du partage, ainsi que l’a d’ailleurs souligné lors de son allocution le président du Jury, Luc Jacquet. « J’ai l’impression d’avoir compris des choses, d’avoir découvert l’Océanie ».
Les lauréats ont quant à aux remercié le FIFO et les Polynésiens pour leur accueil chaleureux, espérant que les Océaniens gardent leur authenticité. Bentley Dean, le lauréat du grand prix du FIFO a souligné que c’est la première fois qu’il participe à un festival où le public est aussi démonstratif et curieux. Tous ont souhaité revenir au FIFO prochainement, estimant que le festival a tout le potentiel nécessaire pour devenir un événement majeur de la région. Et c’est en musique, à la polynésienne, que la cérémonie s’est terminée, avant la projection des films primés.
Luc Jacquet, Président du Jury :
«-Quelles sont vos impressions sur le festival?
Je suis ravi d’avoir participé au FIFO. Ainsi que je l’ai dit, j’ai vraiment le sentiment d’avoir appris beaucoup de l’Océanie en très peu de temps. J’ai également apprécié ce travail avec les autres membres du jury, qui venaient d’horizons très différents, avec des cultures très marquées. C’étaient vraiment enrichissant de débattre avec eux. Je n’étais jamais venu dans la région, et cela m’a évidemment donné envie de revenir pour en savoir plus…
-Vous avez trouvé des similitudes entre l’Océanie et les régions que vous avez visitées ?
J’ai surtout trouvé des similitudes entre les Polynésiens et le milieu dont je suis issu. Je viens de la montagne, d’un milieu assez rude où les gens ont un rapport fort et respectueux à la nature, et j’ai ressenti la même vibration ici. Les Polynésiens sont des gens vrais, et surtout directs. Le monde de pensée, le tutoiement crée une proximité immédiate, et je me suis sentit non seulement accueilli, mais presque chez moi.
-Vous envisagez de revenir ?
Qui ne le souhaiterait pas ? Je vais profiter du temps qui me reste pour visiter les Tuamotu, et m’isoler avec Guillaume Laurant avec qui je travaille sur un projet. Je pense que le calme du lagon et la beauté des paysages devraient nous inspirer.